Le Burkina Faso est aujourd’hui touché et meurtris par la vague barbare et terroriste qui submerge le monde. Une fois de plus, une fois de trop l’Humanité est en danger.
Per à Pace présente dans ce pays depuis 2009 à travers ses actions de solidarité (forages, adductions d’eau, moulin à grains, panneaux solaires, moustiquaires, matériel scolaire,…) et ses échanges notamment culturels considère, que s’il est indispensable d’assurer la sécurité des populations, de travailler à éradiquer le terrorisme, il faut aussi que la communauté internationale et donc la France s’engage dans une politique de coopération, de développement, de Paix.
L’Afrique est aujourd’hui le continent le plus riche par ses matières premières, mais aussi le plus pauvre pour assurer les besoins élémentaires et vitaux des populations. C’est la misère qui engendre aussi l’obscurantisme, et Thomas Sankara le Président du Burkina Faso, assassiné le 15 octobre 1987 l’avait bien compris.
Les citoyens, les associations, la société civile doivent s’engager et peser de tout leur poids sur la communauté internationale, l’ONU pour rétablir la sécurité, la paix mais aussi la justice.
Per à Pace considère qu’il faut tout mettre en œuvre pour stopper la spirale de la guerre, de la barbarie et du terrorisme.
Ces graves événements à Ouagadougou sont un nouveau coup dur pour le pays et sa population qui avait réussi dans la dernière période à chasser le dictateur Blaise Campaore du pouvoir… Nos pensées citoyennes vont vers nos amis, les militants engagés pour le respect des Droits Humains et la justice au Burkina Faso.
Ajaccio le 16 janvier 2016.