Appel aux dons : Centre médical dédié aux femmes enceintes à Ouagadougou
Fort de son expérience au Burkina Faso où depuis 2005 Per a Pace a réalisé plusieurs voyages solidaires et permis, en liaison avec des associations locales, la réalisation de nombreuses infrastructures dans plusieurs villages (forages, moulin à céréales, installation photovoltaïque, adduction d’eau, etc.), nous projetons de participer à la création, en partenariat avec des associations locales, d’un centre médical de soins infirmiers destiné aux femmes enceintes, et accessible aux populations vulnérables et démunies
Ce centre sera implanté dans le quartier Saoure, situé au sud-ouest de Ouagadougou. De taille modeste (environ 100 m²), il permettra l’accueil des femmes enceintes, leur prise en charge et leur suivi médical. L’objectif principal sera la sensibilisation au risque d’éclampsie (hypertension artérielle grave) et son dépistage par la mise à disposition d’équipements de prévention (tensiomètres et bandelettes urinaires) et la surveillance de la tension artérielle tout au long de la grossesse.
Per a Pace supervisera l’ensemble du projet. Le centre sera géré par une association partenaire au Burkina Faso avec qui nous signerons une convention et qui prendra en charge la recherche des financements pour le fonctionnement du centre.
Vous trouverez ci-dessous le lien sur Hello Asso si vous souhaitez nous aider à financer ce projet :
LIBERTÉ POUR JULIAN ASSANGE : NOUS EXIGEONS SA LIBÉRATION IMMÉDIATE
Suite à la décision de la Haute Cour britannique ce mardi 26 mars á 11h30 (heure française), Julian Assange reste en prison.
Celui qui a dénoncé des crimes de guerre de l’armée états-unienne en Afghanistan et en Irak, celui qui, avec Wikileaks a révélé la vérité pour la Paix est considéré comme un criminel.
La Haute Cour britannique demande des garanties aux États Unis sur la non application de la peine de mort en cas d’extradition.
Nous reprenons les mots de Stella Assange : « La justice britannique ne devrait pas demander de nouvelles garanties aux États Unis mais devrait demander la liberté immédiate de Julian qui ne devrait pas passer un jour de plus en prison…C’est une véritable honte pour toutes les démocraties ».
Per a Pace qui avait organisé un rassemblement le 20 février dernier à La Piazzetta à Ajaccio, appellera à un nouveau rassemblement de protestation.
Burkina Faso : Pour un retour à la Paix civile
Depuis quelques années le Burkina Faso est la cible de mouvements djihadistes dont les crimes ont provoqué des milliers de victimes et l’exode de deux millions de personnes vers les centres urbains. Nous condamnons sans réserve les attentats terroristes et, dans le combat difficile qu’il mène contre ces bandes armées, nous sommes solidaires du peuple burkinabé qui se bat pour le respect des Droits Humains et pour la Liberté.
Au nom de ces mêmes valeurs nous nous élevons contre les enlèvements de nombreuses personnalités de la société civile (activistes ou membres de partis d’opposition, engagés dans des démarches démocratiques et non violentes), commis depuis fin novembre 2023 à Ouagadougou par des hommes non identifiés.
Parmi les victimes de ces enlèvements il y a Rasmane Zinaba que nous avons rencontré à plusieurs reprises au Burkina Faso alors qu’il était encore étudiant en Philosophie. Défendant la mémoire de Thomas SANKARA, le président progressiste assassiné en octobre 1987, il dénonçait les abus de pouvoir de son successeur, Blaise Compaoré. Il était l’un des responsables du BALAI CITOYEN, mouvement d’insurrection populaire qui en 2014, avait entraîné la chute de ce dictateur après 27 années de règne sans partage. C’est par son intermédiaire que nous avons rencontré en 2011 dans leurs locaux des militants d’ATTAC/CADTM et de l’association SURVIE.
Comme d’autres militants, Zinaba avait gardé sa liberté de parole ; il n’hésitait pas à critiquer les décisions politiques et à donner son avis sur les changements intervenus depuis l’insurrection populaire de 2014.
Le 20 février 2024 au matin, comme d’autres, il a été enlevé chez lui par des hommes armés. Depuis, sa famille et ses amis sont sans nouvelles.
Quels qu’en soient les auteurs, ces enlèvements constituent des atteintes aux Droits Humains, à la liberté d’expression et à la démocratie, valeurs universelles auxquelles nous sommes profondément attachés et qu’il nous semble primordial de respecter et de défendre en tous lieux, sans relâche et par-dessus tout.
Per a Pace